De nature brute et pure, quelles que soient ses différentes facettes, le diamant est sans aucun doute la pierre précieuse qui fait le plus rêver. Il est parfois inaccessible, mais reste toujours aussi magique. C’est un véritable symbole de l’amour éternel, et bien précieux pour tous les adeptes de la perfection. Que faut-il savoir de son berceau?
En effet, depuis des siècles, la Belgique est considérée comme le berceau indéniable du diamant, aussi bien pour sa commercialisation que pour son industrie. Elle doit son statut de leadeur mondial en qualité de taille comme de négoce à la reconnaissance de ses diamantaires anversois. De même, la Belgique est un vrai site touristique attractif autant pour les amateurs de diamant en provenance des divers coins de la planète.
Que vous soyez attiré par le périple de Flandre ou la visite guidée du Pavillon du Diamant situé au Museum aan de Stroom (MAS), sachez que la découverte de la capitale diamantaire vous réserve plusieurs surprises. Du diamant brut au joyau le plus étincelant, la Belgique vous réserve la plus belle histoire de diamant, qui impacta grandement le cours de son économie.
La Belgique possède aussi une raquette historique faite à base de 1 617 diamants. Ce joyau fut offert comme lot à gagner au cours du tournoi de tennis ECC. On comprend donc pourquoi, le plus grand port de la Belgique lui confère la place de capitale du commerce mondial de diamant. Mais, que nous dit l’histoire ? Quand et comment tout cela a commencé?
Comment Et Quand Tout A Commencé?
L’histoire commence en 1456, par le Brugeois Lodewijk Van Berken qui tailla le joyau Florentiner pour le remettre à Charles le Téméraire. Ce dernier fit la découverte de la taille normale du diamant ainsi que de la plaque tournante en fonte, du pétrole, de même que de la poudre de diamant. Ce fut la naissance de l’industrie diamantaire à Bruges.
C’est depuis le XVe siècle que l’apparition des premiers flux de diamants fut effective (en 1886), au lieudit Café Flora, l’endroit par excellence dédié au regroupement de tous les diamantaires du pays voulant échanger sur les ventes des diamants bruts et polis.
Vers la fin du XIXe siècle, le commerce du diamant devenu indispensable et important dans la ville Anvers, grâce à l’accroissement des différentes offres de diamant brut après l’apparition et l’exploitation des nouvelles mines. On observera donc un développement rapide de l’industrie du diamant dans cette ville de la Belgique. Idem que dans les villes telles que : Nijlen, Vorselaar, etc.
L’apparition de la première guerre mondiale cause un arrêt momentané de l’industrie belge du diamant. Cette dernière connue une grande évolution entre 1918 et 1930. Le traitement des diamants s’effectuaient à Diksmuide.
La seconde guerre mondiale interrompt encore temporairement le cours des diamants, permettant ainsi l’évolution de l’activité de polissage des diamants. La ville de Nijlen compte pratiquement 203 ateliers en 1968. On en retrouvait dans toutes les rues municipales de la Belgique.
L’année 1973 concrétise le partenariat entre l’Etat belge et les divers représentants du domaine du diamant, afin d’assurer la protection et promotion de ce domaine auprès du public dans l’Etat Belge. Avec ce certificat de qualité du diamant, la Belgique devient encore plus importante.
De 2003 à nos jours, outre le casino belge, la Belgique compte environ 1500 sociétés exploitant le diamant au sein de sa ville Anvers. Ce qui lui donne la notoriété de la ville qui a le plus grand impact de toute l’industrie. Elle reçoit les diamants des mines de plusieurs pays comme : Australie, Russie, Canada ou Afrique du Sud.
La Route De L’exclusivité
La Belgique possède aussi son propre Musée du Diamant, qui a pour objectif de présenter son histoire, en tant qu’ancien diamantaire d’Europe. On y présente au quotidien de nombreuses démonstrations de taille ou polissage, qui valorisent la méthode brugeoise créée par Lodewijk Van Berken au 15ème siècle.
Le DiamantKwartier ou quartier du diamant d’Anvers est une ville de 2,5 km². Il s’agit du centre du diamant le plus important du monde, qui offre 54 milliards de dollars chaque année. Il compte environ 380 ateliers dédiés au polissage et coupage.
Ce quartier de renom se trouve à quelques minutes du marché de Meir, considéré comme la meilleure rue de vente d’Anvers. Ce côté de la commune met un point d’honneur sur la conservation de leurs traditions et cultures. De même, que le fonctionnement des anciens commerçants de diamants.
La Belgique est sur le chemin de l’exclusivité. Elle offre une expérience d’achat des diamants spéciale, puisque ces derniers sont bien traités et polis pour les clients. C’est un processus inégalé au cours duquel les meilleures pierres faites en diamant sont choisie entre plusieurs milliers pour satisfaire toutes les exigences.
L’artisanat local de la Belgique donne un haut standing et prestige. On comprend donc pourquoi, elle reste la capitale mondiale du diamant pendant plusieurs années. Sa réputation de marché qui possède des richesses variées et uniques, intéressent encore plus la curiosité du grand public. Par ailleurs, cela attire aussi les commerçants qui proviennent des différents coins du monde pour rechercher les diamants de haute qualité.
Le Quartier Diamantaire D’anvers
Le quartier diamantaire d’Anvers existe depuis le XVe siècle. Il est reconnu comme étant la capitale du diamant dans le monde entier. Historiquement parlant, cette ville est pleine d’opportunités. Une fois qu’elle est devenue un point de transit commercial important qui unit l’Europe à l’Inde, la commune d’Anvers est encore plus devenu important. Elle regroupe les quatre pôles de vente du diamant les plus influents de la ville.
A la fin du 15ème siècle, la ville d’Anvers est devenue un grand lieu du diamant, d’autant plus que son emplacement géographique est stratégique. Elle est localisée au niveau du fleuve d’Escaut, du côté de la mer du Nord. C’est en 1447 que survient le premier commerce de diamant dédié à cette ville, avec la mise en place d’une règlementation qui condamne les fausses pierres précieuses.
C’est dans les années 1477, que la première bague en diamant fut offerte en signe de célébration d’union par Maximilien 1er à sa dulcinée Marie de Bourgogne. Ce qui marqua jusqu’à présent le commencement d’une délicate tradition liée à la bague en diamant. Suite à ce nouvel impact, le commerce du diamant vu son expansion s’accroître à une vitesse exponentielle.
La place d’Anvers au sein du marché du diamant renforça considérablement la position du port belge dans le monde du diamant. En effet, 84% des diamants bruts passent par Anvers. Le quartier diamantaire, Diamond Square Mile, est un endroit très cosmopolite qui permet une collaboration entre les indiens et les juifs.
Le quartier des diamantaires est l’endroit d’habitation des deux communautés influentes dans le domaine du diamant : indiens jaïn et diamantaires juifs.